portrait


Aurélien Amblas, élagueur, entre sécurité et harmonie
Dans la nature, l’arbre n’a pas besoin de nous. C’est sa proximité avec l’homme qui impose une intervention. Mais pour cela, Aurélien Amblas est catégorique, il ne suffit pas d’avoir une tronçonneuse et d’aimer grimper aux arbres !
Comme beaucoup, il a commencé à travailler tôt en jonglant avec le hasard et les nécessités pour arriver à une certaine stabilité. Il enchaîne les emplois dans différents secteurs dans lesquels les préoccupations de sécurité ne sont jamais bien loin. Pratiquant l’escalade en loisir, proche de la nature, attiré par les sports extrêmes, quand un proche lui parle de l’élagage, l’accroche est immédiate. L’appel de la nature est plus fort. En 2006, c’est le grand saut. Pendant un an, il rejoint à Pontivy l’un des organismes de formation de référence du milieu qui ne retient que 10 % de ses candidats. Titulaire du diplôme d’état de grimpeur-élagueur, il est embauché dès sa sortie et achève son apprentissage dans un long et patient travail en binôme. C’est donc dans l’esprit transmis par les meilleurs professionnels qu’Aurélien Amblas s’installe comme élagueur à l’Ouvre-boîtes 44 en novembre 2009.
Les contraintes liées à l’homme guident le travail de l’élagueur professionnel avec un objectif central : assurer un développement harmonieux de l’arbre dans la durée et l’adapter dans son environnement urbain en toute sécurité. Ainsi, en-dehors des tâches saisonnières (taille, abattage), des opérations de mise en sécurité, le diagnostic sanitaire prend de plus en plus d’importance. Il a pour but d’évaluer les risques dans le long terme. Fort de cette philosophie, notre élagueur grimpe aux arbres de Nantes à La Chapelle-sur-Erdre, en passant par Sautron, Sainte-Luce, Carquefou, 10 à 15 km au nord de Nantes voire dans toute sa périphérie si le besoin ou l’urgence s’en fait sentir. Il veut inscrire son action dans une démarche globale respectueuse des rythmes de l’arbre et de l’homme.

Aurélien Amblas, élagueur
06 80 78 19 05

Portrait écrit par Johann Guimier, correcteur-rédacteur